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Cancer : le CBD peut-il supprimer la croissance des tumeurs ?

Les chercheurs du monde entier ne lésinent pas sur l’effort de trouver un moyen de combattre le cancer. Tout le monde a peur de cette maladie soit disant incurable ayant des facteurs et des symptômes diverses. N’oublions pas qu’elle est l’une des maladies les plus mortelles au monde et constitue le principal facteur de décès prématuré en France. Les sujets cancéreux ainsi que leurs familles se résignent souvent à l’évidence d’une mort certaine. Pourtant, les chercheurs des quatre coins du globe veulent leur redonner un espoir de survie. Aujourd’hui, on constate des avancées remarquables concernant le potentiel thérapeutique du CBD. Plusieurs recherches soutiennent que ce phytocannabinoïde constitue un allié exemplaire dans la lutte contre la prolifération des cellules cancéreuses.

Une étude britannique soutient le potentiel thérapeutique du CBD sur le cancer

Plusieurs études de laboratoire tendent à observer l’action du CBD sur les cellules cancéreuses. Les recherches menées par l’Université de Newcastle et l’Institut de recherche médicale Hunter (HMRI) sont pertinentes sur le sujet. Effectivement, leurs observations démontrent qu’une forme modifiée de cannabis médical pouvait inhiber voire éliminer les cellules cancéreuses. Et cela, sans affecter les cellules bien portantes de la population étudiée.

Le chercheur en cancérologie Matt Dun, de l’université australienne de Newcastle, a achevé une étude d’une souche spécifique modifiée de cannabis. Il a fallu trois ans pour démontrer que cette dernière était destructrice pour certains types de cellules cancéreuses. En tout cas, cette souche modifiée reste inoffensive pour les cellules de l’organisme.

La souche modifiée porte le nom d’Eve. Celle-ci renferme une grande quantité de CBD et un peu de THC (moins de 1 % de la quantité attendue). L’équipe de chercheurs a collaboré avec l’ANTG dans la création et l’observation de cette fameuse souche. Ce groupe australien a suggéré au Professeur Dun de tester son potentiel d’intervention contre le cancer. Les chercheurs ont donc utilisé des cellules de leucémie et ont été vraiment surpris de leur sensibilité. En même temps, le cannabis n’a pas tué les cellules normales de la moelle osseuse ni les neutrophiles (globules blancs) sains. L’équipe a alors compris qu’un mécanisme de dépistage du cancer était en jeu.

Éclat médiatique du CBD pour la presse anglaise

Les représentants de l’Université de Newcastle ont même donné de la matière à penser aux médias concernant les résultats de l’étude. Les journalistes ont été stupéfaits par le potentiel du CBD à inhiber ou à faire disparaître les cellules malignes du cancer. Et plus encore, lorsqu’on leur a révélé que cette action inhibitrice du CBD n’affecte en rien les cellules saines de l’organisme. Cette étude tend à modifier la considération du public sur le fameux cannabidiol. Si auparavant il contribuait simplement à soutenir les désagréments symptomatiques, désormais on le considère plus comme un potentiel traitement pour sauver des vies.

Phytocannabinoïdes-CBD-et-THC-du-cannabis

Conclusion sur les recherches bibliographique sur l’effet des cannabinoïdes CBD et THC

Le Docteur Dun et son équipe ont tenté de déceler l’effet des cannabinoïdes CBD et THC grâce à une recherche documentaire. Ils ont alors examiné leurs avantages pour la santé (y compris anticancéreux) et leurs effets secondaires dans plus de 150 articles universitaires.

Le professeur Dun admet qu’il existe d’innombrables essais qui encouragent l’usage de produits contenant beaucoup de THC comme traitement du cancer. Cependant, il soutient que ce genre de traitement risquerait de réduire la qualité de vie des gens. Selon lui, les produits à base de THC provoquent des hallucinations ou d’autres effets secondaires. Voilà pourquoi les médecins hésitent, à juste titre, à les prescrire à un enfant. De plus, il vaut mieux éviter d’en consommer avant de conduire.

Selon le docteur Dun, la souche CBD semble avoir une puissance plus élevée, une toxicité plus faible et moins d’effets secondaires. C’est la raison pour laquelle elle constitue une thérapie d’appoint potentiellement idéale à combiner avec d’autres composés anticancéreux.

La prochaine phase de l’étude consistera à déterminer ce qui rend les cellules cancéreuses sensibles et les cellules normales insensibles. Il faut aussi attendre de savoir si sa portée est cliniquement significative et si différents cancers y répondent. Après tout, il faut comprendre le mécanisme pour trouver des moyens d’ajouter d’autres médicaments qui amplifient l’effet du CBD. D’ailleurs, chaque semaine nous obtenons de plus en plus d’indices à ce sujet. Le Dr Dun souligne l’importance de cette étude pour pouvoir passer à une utilisation thérapeutique. Quoi qu’il en soit, il pense que le cannabis enrichi en CBD n’est pas prêt pour une utilisation clinique comme agent anticancéreux.

Une recherche prometteuse nécessitant des approfondissements

La prochaine étape consistera à tester l’efficacité de la souche sur d’autres types de cellules cancéreuses. Il faudra également convaincre les organismes de réglementation du monde entier de prendre au sérieux les essais sur le cannabis. Des études telles que celle menée par Dun peuvent être difficiles à réaliser. En effet, on a tendance à considérer le chanvre comme une drogue dangereuse et illégale. C’est le cas par exemple aux États-Unis, où il est classé comme une substance de l’annexe 1 au même titre que l’héroïne.

Nous savons depuis longtemps que le cannabis est efficace pour traiter de nombreux symptômes du cancer. Mais il s’agit de l’une des premières preuves convaincantes que le CBD contribue à faire disparaître les cellules cancéreuses. Mieux encore, le cannabis à faible teneur en THC présente très peu de risques d’effets secondaires. Cela est notamment valable comparativement à la plupart des autres interventions prometteuses actuelles ou expérimentales contre le cancer.

Une étude de trois ans n’est pas suffisante pour déclarer que la guerre contre le cancer est gagnée. On devra réaliser un examen par les pairs et d’innombrables études pour confirmer les résultats. Il faudra aussi approfondir la raison pour laquelle la souche Eve est efficace.

L’étude de l’Université de Newcastle et Hunter Medical Research Institute constitue une avancée intéressante en faveur du traitement cancéreux. En tout cas, les chercheurs espèrent réduire la stigmatisation associée à la prescription du cannabis médical en cas de cancer. Ils encouragent surtout l’usage des souches ayant des effets secondaires minimes en combinaison avec les thérapies standard actuelles et la radiothérapie.

cellules-cancéreuses

Effet du cannabidiol sur les cellules cancéreuses selon une étude américaine

De nombreux chercheurs cherchent à découvrir les différents mécanismes d’action du CBD sur les cellules cancéreuses agressives. Les résultats d’une nouvelle étude suggèrent que le CBD contribue à supprimer la croissance des tumeurs. Le cannabidiol est de plus en plus utilisé par les patients atteints de cancer, notamment dans le cadre des soins personnels. Néanmoins, on ne sait toujours pas exactement comment cette substance agit contre les cellules cancéreuses. Des recherches antérieures ont montré que le CBD réduit l’expression du gène inhibiteur de liaison ID1 dans les cellules cancéreuses. De ce fait, il contribue au ralentissement de la croissance tumorale.

L’étude menée par des médecins et des chercheurs américains des hôpitaux de San Francisco et de Cincinnati est intéressante sur la question. Ils ont fait une analyse des puces à ADN pour cartographier les gènes des cellules cancéreuses agressives affectées par la CBD. Les chercheurs ont également recouru à des techniques de Western Blot pour cette cartographie génétique. Ils ont notamment appliqué ces moyens pour étudier les tumeurs de la prostate, du sein, du cerveau, de la tête et du cou.

Les recherches ont confirmé que ce cannabinoïde réduit effectivement l’expression du gène ID1. Il a fait de même avec le FOXM1 (Forkhead box M1), un activateur génétique de la prolifération cellulaire. En outre, la CBD régule aussi l’expression du gène GDF15, une cytokine responsable de la division cellulaire. En régulant l’expression de gènes clés du cancer, le cannabidiol pourrait servir de traitement non toxique pour divers types de cancer.

Une recherche allemande pertinente sur le cancer cérébral

Une autre nouvelle étude allemande est prometteuse sur le potentiel thérapeutique du cannabidiol sur les cellules cancéreuses. Des scientifiques et des médecins allemands ont examiné les effets de la CBD sur un ensemble de cellules de gliome transgéniques. Plus précisément, on a testé si le CBD pouvait modifier le facteur nucléaire kappa B (NFκB). Cette protéine de transcription est à l’origine de la progression de nombreuses tumeurs.

Les chercheurs ont donc testé l’Epidiolex à base de CBD sur une grande cohorte de cellules de glioblastome principalement humaines. La recherche comprenait des analyses pharmacologiques, le profilage de l’expression génétique et d’autres expériences biochimiques et biologiques sur les cellules. Tous les résultats ont ensuite été validés à l’aide de modèles vivants et d’une analyse bio-informatique des cellules de glioblastome. Les résultats montrent que le NFκB peut supprimer la croissance tumorale grâce au CBD. Cette conclusion soutient que ce cannabinoïde constitue une méthode de traitement potentielle de ce type de cancer cérébral (glioblastome).

Bref, nous savons que le CBD est l’un des composés chimiques du cannabis pouvant aider au soulagement des symptômes de nombreuses formes de cancer. Aujourd’hui, il y a de fortes chances que ce phytocannabinoïde parvient à guérir cette maladie en s’attaquant aux cellules cancéreuses. Si auparavant on considérait le cannabidiol comme un simple palliatif, plusieurs recherches semblent indiquer son potentiel thérapeutique. Les résultats des recherches britanniques, américaines et allemandes constituent une avancée non négligeable en la matière.Par ailleurs, le cannabidiol peut également aider au soulagement des symptômes de démence.

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