Chanvre d’ami, une boutique de CBD pas comme les autres

En Belgique, Chanvre d’ami, une boutique de CBD pas comme les autres qui prône l’amour de son prochain. C’est avec enthousiasme que son propriétaire, Vincent Lachenal, s’est entretenu avec nous pour raconter son histoire.
« Prendre soin des gens qu’on aime, c’est important »
J’ai toujours eu un contact facile avec les personnes âgées. Ça vient peut-être du fait qu’il y a pas mal de séniors dans ma famille. J’ai pris soin de ma grand-mère pendant des années avec beaucoup d’amour pendant une dizaine d’années. Extérieurement, elle était en bonne santé physique mais psychologiquement, je savais que ce n’était pas aussi reluisant. Depuis qu’elle avait perdu l’homme de sa vie, ma grand-mère ressentait l’isolement.
Nous lui avons ensuite pris un appartement avec tout le confort imaginable et quelqu’un pour s’occuper d’elle. Mais elle avait un peu perdu ses repères. Elle avait l’habitude de vivre dans une maison à la campagne et elle se retrouvait dans un appartement, autant mettre un oiseau dans une cage, ça aurait été la même chose. A commencé ensuite le processus de sénilité et on a dû la mettre en maison de repos. Elle ne s’y est pas construite une vie sociale, elle restait à l’écart des autres résidents. Ma mère et moi lui rendions donc visite quatre à cinq fois par semaine. On sentait que c’était nécessaire à son équilibre, et ça se reflétait en elle. Ça lui permettait d’échanger et de garder un peu de lucidité. J’ai remarqué que le contact était important, peu importe la qualité de la conversation.
« Une douleur au quotidien »
Avant de lancer Chanvre d’ami, j’étais assistant social auprès des séniors pendant cinq ans. Un métier qui était venu à moi. Je cherchais un emploi à une certaine époque et on m’a proposé le poste d’assistant social orienté senior. Donc avec mon empathie envers les personnes âgées, je n’ai pas hésité. Ça m’a beaucoup plu. Je me suis rendu compte à quel point ces personnes ont besoin ne serait-ce que d’une présence physique. Ils ont besoin d’échanger, d’être rassurés, de penser à autre chose qu’à la douleur. J’ai d’ailleurs choisi un établissement qui était sous ma juridiction pour placer ma grand-mère.

Mais j’ai aussi découvert quelque chose qui m’a glacé le sang. Je me suis rendu compte que le quotidien de ces personnes n’était que souffrance : souffrance physique due à l’âge, et la souffrance psychologique, anxiété, dépression, stress… Pour les soulager, on les badigeonne de Voltaren plusieurs fois par jour. Et il leur en fallait toujours plus tous les jours, jusqu’à ce que ça ne soulage plus. Pourtant, à part ça, on ne leur donnait pas grand-chose pour calmer les douleurs.
Et je n’étais pas au bout de mes surprises. J’ai appris plus tard que certains résidents arrivaient même à fumer du cannabis pour soulager des douleurs qui ne semblaient plus vouloir partir. Mais si ça fonctionne côté douleur physique et psychologique, le THC reste un psychotrope. Donc les effets du cannabis pur et dur se sentaient chez ces séniors. Mais ça, c’était bien avant le CBD.
La découverte d’une molécule salvatrice
J’ai alors découvert cette molécule aux mille vertus quelques années plus tard lorsque les premiers CBD shops sont apparus. Mais il faut croire que tous les CBD shops ressemblaient à des coffee shop à Amsterdam. Ils vendaient des feuilles, des bangs, des pipes à eau etc, bref, de quoi vous inspirer méfiance. Et du coup, les personnes âgées s’en méfiaient aussi, ça ne les intéressait pas.
A cette époque, je souffrais un peu d’anxiété. Je prenais des anxiolytiques mais je ne voulais pas en devenir complètement dépendant alors j’ai essayé le CBD. Et ça a fonctionné ! J’ai pu directement arrêter mes anxiolytiques. J’ai arrêté le CBD à un moment donné mais je me suis trouvé en pleine forme sans avoir eu besoin de reprendre mes médicaments.
Mon plus grand regret c’est de ne pas avoir pu donner du CBD à ceux dont je m’occupais et qui en avait vraiment besoin. Les directions de ces établissements ne voulaient pas qu’on introduise ce genre de produit dans les établissements. Je n’ai donc pas eu la chance de voir comment le CBD pouvait agir sur ces personnes. Par contre, ceux qui achetaient dans ma boutique m’ont affirmé qu’ils avaient vu de nettes améliorations grâce au CBD.
De consommateur à vendeur
Convaincu des bienfaits du CBD, je décide donc d’en faire profiter les autres et d’ouvrir un commerce de CBD : Chanvre d’ami. Mais pas n’importe comment. J’avais quelque chose de précis en tête. Un établissement qui ne ressemblerait en rien aux CBD Shops classiques. J’ai ouvert ma boutique dans un centre de bien-être, au milieu de différents praticiens : psychologues, massothérapeutes, litothérapeutes, phytothérapeutes etc. Cet emplacement a suscité la confiance des gens, notamment celle des séniors. Ils se sentaient plus en confiance dans ma boutique, avec ma manière de présenter les choses.
La qualité des produits chez Chanvre d’ami
Il y a un trop-plein de producteurs aujourd’hui et nombreux d’entre eux ne cherchent qu’à faire le maximum de profits, quitte à proposer des produits de très mauvaise qualité. Mais il y a quand même des producteurs amoureux de leurs produits pour qui c’est la qualité qui prime. C’est le cas d’un de mes fournisseurs qui souffre de maladie auto-immune qui a décidé d’en faire profiter les gens. Pour toujours proposer le meilleur à mes clients, je prends en compte de nombreux critères pour choisir mes produits : leurs origines, la méthode d’extraction (l’extraction par CO2 supercritique, la plus saine qui soit) mais aussi la psychologie des producteurs.
Aux débuts de Chanvre d’ami, je me suis fourni auprès d’une marque américaine mais les dirigeants étaient motivés par l’appât du gain et la qualité était médiocre. Je me suis tourné vers des marques françaises et suisses qui proposent une qualité largement meilleure.

Un chemin non sans embûche
On ne va pas se mentir, le CBD est un produit cher, un produit de luxe, du moins si vous prenez de la bonne qualité. Mais on ne le connait pas beaucoup. Et le tableau peint par les médias est tout ce qu’il y a d’obscur. Le CBD est associé au THC, ce qui est totalement absurde. Et la crise générée par la pandémie n’a pas amélioré les choses. On a appris à se serrer la ceinture et à fermer les vannes si besoin. Et vendre un produit cher qu’ils ne connaissent pas, et que les médias n’ont pas fini de diaboliser, c’est 90% de chance de ne pas réussir.
Et l’hypocrisie de la législation autour du CBD en Belgique a de quoi faire rager: vous pouvez acheter du CBD que vous ne pourrez pas ingérer. On peut fumer du CBD mais interdiction de se faire une tisane comme le dit cet article. Il ne faut donc pas s’étonner que le CBD ait du mal à décoller. Heureusement, le cannabidiol entre dans une ère de révolution dans laquelle de plus en plus de médecins ou de thérapeutes le conseillent comme alternative aux anti douleurs et aux anxiolytiques. C’est un produit naturel. C’est dommage que la législation prive les gens d’un produit naturel efficace.
Chez Chanvre d’ami, c’est le contact humain qui prime décidément sur tout
Si Chanvre d’ami n’est pas une e-boutique, c’est qu’il y a une (ou plusieurs) raisons. Ouvrir un shop de cbd en ligne, c’est un investissement conséquent que je ne voulais pas faire puisque je n’avais aucune demande allant dans cette direction. Mes clients potentiels et fidèles ont toujours apprécié le côté convivial de ma boutique, le fait de pouvoir me demander directement conseil. C’est surtout le cas pour ceux qui veulent tenter pour la première fois l’aventure CBD. Le besoin de voir le produit est plus fort que tout. Lorsqu’ils en recommandent, ils ont le choix entre venir à la boutique ou se faire livrer à domicile.
Comme je vous l’ai dit, les cbd shops ne donnent pas très envie, vous avez des vendeurs qui ne connaissent pas grand-chose à ce qu’ils vendent. Ça donnait aux clients l’impression d’acheter de la drogue. Chez moi, ils étaient accueillis dans un endroit confortable, apaisant, convivial. Il se trouvait devant un vendeur qui savait de quoi il parlait et qui savait les mettre en confiance. Même si aujourd’hui j’ai fermé ma boutique et que je suis encore en pleine recherche d’un nouveau local, ça reste le contact humain qui prime. C’est pour ça que je préfère me déplacer pour rassurer la personne et lui donner des explications.
Chanvre d’ami, un endroit unique pour se procurer du CBD
J’ai commencé l’aventure Chanvre d’ami il y a deux ans de ça. Mais mon amour du cannabidiol date de bien avant ça. En véritable amoureux du produit, je recherche le bien-être des gens avant le profit. Et mes clients et mes potentiels clients le sentent lorsqu’ils discutent avec moi. Mes clients savent qu’ils peuvent me joindre en toute circonstance s’ils ont des questions. Et pour moi, ce ne sont pas des appels lambda. Je m’intéresse à la problématique du client, pourquoi il en a besoin du CBD et je lui explique comment la molécule va agir.
Avec la polémique autour du CBD, c’était un risque à prendre. Ce n’était pas facile à cause de législation et la mauvaise presse autour du cannabidiol. Mais c’était beaucoup moins difficile que les cbd shops classiques qui ont dû fermer les uns après les autres parce qu’ils vendent beaucoup de feuilles ou la marge est passée de 300% à 15%. Je n’ai pas eu cette problématique puisque je ne vends rien qui soit à fumer, je ne vends que des huiles, des produits de massage et produits cosmétiques etc. A noter que mes produits cosmétiques ne sont pas à base de cbd mais de chanvre.
Bref, Chanvre d’ami n’est pas une boutique en ligne de CBD, et ce n’est pas pour rien. Le contact humain, pour Vincent, est un élément clé dans la confiance. Une empathie qu’il a depuis toujours envers les personnes âgées qu’il continue aujourd’hui à avoir envers ses acheteurs. Si vous cherchez une boutique de CBD sympa en Belgique, c’est Chanvre d’ami.