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L’inclusion du CBD parmi les stupéfiants : Un appel à la clarté économique et culturelle

La récente inclusion du CBD parmi les stupéfiants suscite des questions sur ses implications économiques et culturelles en Italie. Le conseiller Mattia Santori, connu pour son engagement politique, a présenté un plaidoyer en faveur de la compréhension des répercussions de cette décision sur les entreprises locales, tout en soulignant des parallèles surprenants entre le cannabidiol et des produits alimentaires courants.

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L’Italie, comme de nombreux pays, est confrontée à un dilemme complexe concernant la réglementation du CBD, le cannabinoïde non psychoactif de la plante de chanvre. Récemment classé parmi les stupéfiants, le CBD a suscité des débats sur son impact économique et culturel. Mattia Santori, conseiller politique et défenseur de longue date des questions sociétales, a présenté un argument percutant lors d’une récente séance du conseil municipal. En utilisant un pot de pesto italien en parallèle avec un pot d’inflorescences de CBD italien, Santori a attiré l’attention sur les incohérences dans la façon dont ces produits sont perçus et réglementés.

Les implications économiques de l’inclusion du CBD parmi les stupéfiants

Santori a ouvert la discussion en soulignant que les deux produits en question, le CBD et le pesto, sont parfaitement légaux et fabriqués en Italie. Il a souligné l’impact économique de cette réglementation sans précédent, en expliquant que de nombreuses entreprises locales produisent du CBD et contribuent à l’économie du pays. Il a déclaré :

« L’inclusion du CBD parmi les stupéfiants a des conséquences économiques significatives, et il est impératif que nous en discutions avec les acteurs du secteur. »

Des risques pour la santé ?

L’un des points forts de l’argument de Santori est son affirmation que les deux produits, le pesto et le CBD, comportent des risques pour la santé. Il a souligné que le pesto peut contenir des traces de fruits à coque, potentiellement mortelles pour les personnes allergiques, et que les produits à base de CBD ne sont pas exempts de risques non plus. Cependant, il a également rappelé que ces produits sont issus d’une chaîne d’approvisionnement agricole et que le chanvre est la seule production agricole en Italie qui ne reçoit pas de financement public.

CBD

 

L’Injustice économique avant l’injustice culturelle

Santori a clairement indiqué que son intention était de mettre en lumière l’injustice économique avant l’injustice culturelle. Il a souligné que le CBD et le pesto sont tous deux des produits fabriqués en Italie, créant des emplois locaux et contribuant à l’économie nationale. Cependant, la réglementation les traite de manière diamétralement opposée, ce qui suscite des interrogations sur la cohérence de cette approche.

Comparaisons pertinentes

Le conseiller politique a également fait des comparaisons pertinentes pour illustrer son point de vue. Il a souligné que si quelqu’un proposait soudainement de vendre des dérivés de pesto uniquement en pharmacie en France, cela provoquerait probablement une réaction de protestation de la part des politiciens italiens en défense de l’industrie alimentaire nationale. De plus, il a noté que si quelqu’un comparait le pesto, l’alcool ou le tabac à des stupéfiants, de nombreux ministres réagiraient en expliquant les différences substantielles entre ces produits.

La conclusion

L’inclusion du CBD parmi les stupéfiants en Italie suscite des préoccupations importantes quant à ses implications économiques et culturelles. Mattia Santori a plaidé en faveur de la nécessité de discuter ouvertement des répercussions de cette décision avec les acteurs de l’industrie, tout en soulignant les incohérences dans la réglementation et la perception du CBD par rapport à d’autres produits. Cette discussion est essentielle pour garantir une approche équilibrée et bien informée de la réglementation du CBD en Italie.

 

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