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Nicolas Trainerbees : Exploration au cœur de l’apiculture et du cannabis

Bienvenue à tous sur Parlons Canna ! Attachez vos ceintures, car nous vous réservons un épisode captivant. Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’accueillir Nicolas Trainerbees, l’incroyable maître des abeilles. Attendez-vous à une plongée passionnante dans le monde de l’apiculture, entremêlée habilement avec l’univers du cannabis sous toutes ses facettes : du cannabis médical à son riche héritage historique. Au fil de notre discussion, nous ferons une halte pour explorer les racines du cannabis à travers les âges, examiner les avancées de la légalisation et même effleurer le sujet des molécules de synthèse. Sans plus tarder, accrochez-vous bien, car cette aventure prendra des virages inattendus à la vitesse de l’éclair.  

Exploration passionnante des mondes apicoles et cannabiques

Nicolas Trainerbees : L’homme qui dialogue avec les abeilles

Dans le cadre de notre série d’entretiens captivants, nous avons eu le privilège de discuter avec Nicolas Trainerbees, un homme qui a fusionné deux mondes apparemment distincts : l’apiculture et le cannabis. Avec ses 46 années d’existence, Nicolas est à la fois apiculteur et cannabiculteur, des vocations qui ont évolué en une expertise remarquable. Animé par une passion inébranlable, il partage ses connaissances à travers des conférences en français, en espagnol et en anglais, explorant les univers de l’apiculture et du cannabis, accumulant ainsi respectivement plus de 20 et 30 ans d’expérience.

L’éveil précoce à la symbiose naturelle

Dès son plus jeune âge, l’éveil de Nicolas pour la symbiose au sein de la nature a tracé son chemin. Une fascination précoce pour les liens et les interactions entre les éléments végétaux et animaux a marqué ses années de collège. La symbiose, ce phénomène d’interdépendance entre diverses formes de vie, est devenue le cœur de ses recherches. Qu’il s’agisse de la symbiose dans le sol, entre les animaux ou entre les insectes et les plantes, Nicolas a placé ce concept au centre de son exploration.

La quête de l’harmonie végétale

Le penchant de Nicolas pour la phytothérapie a naturellement émergé de son intérêt pour les plantes. Il a creusé en profondeur pour comprendre à la fois les bienfaits et les éventuels méfaits que les plantes pourraient offrir. C’est dans ce contexte que le cannabis est entré en scène. Motivé par son propre vécu, Nicolas souffre d’hyperactivité sévère et du syndrome des jambes sans repos, des conditions qui perturbent grandement son sommeil. Avec une moyenne de seulement quatre heures de sommeil par nuit, le cannabis s’est révélé être un allié crucial pour atténuer son hyperactivité. Nicolas le décrit souvent comme une expérience où une vision floue devient soudainement nette.

La fusion de deux passions : L’apiculture et le cannabis

C’est ainsi que s’est construit le pont entre l’apiculture et le cannabis dans la vie de Nicolas. Deux mondes qui semblaient distants se sont entrelacés pour donner naissance à une compréhension unique. Son parcours l’a conduit à explorer la relation entre les abeilles et les plantes de cannabis, une combinaison fascinante de deux éléments essentiels à la biodiversité. La suite de notre discussion détaille davantage cette relation intrigante et les découvertes qu’elle a apportées. istockphoto 1425993030 612x612 1 - CBD Info CBD wiki | Tout ce que vous devez savoir sur le cannabidiol

En quête de connaissance : L’apiculture et le cannabis médical

Nicolas n’est pas seulement un passionné, mais aussi un chercheur infatigable. Il nous raconte comment il a plongé dans l’apiculture, cette pratique ancestrale de l’élevage des abeilles, et comment il a exploré les multiples facettes du cannabis, en particulier ses implications médicales. À travers son cheminement, il est devenu un expert dans les deux domaines, partageant son savoir avec enthousiasme et détermination.

L’avant-poste de l’innovation : L’apiculture et le cannabis au service de l’avenir

Le voyage de Nicolas ne s’arrête pas à sa propre exploration. Il évoque également l’importance de la durabilité et de l’innovation dans les domaines de l’apiculture et du cannabis. Ses perspectives sur les tendances futures et les possibilités d’avancement font de cette conversation un véritable trésor de connaissances pour tous les passionnés et curieux.

La face cachée du repos : Syndrome des jambes sans repos

L’entretien prend un tournant vers le « syndrome des jambes sans repos », une condition mystérieuse que Nicolas éclaire de sa connaissance. Principalement présente chez les femmes, cette maladie déclenche des sensations de picotements et de brûlures dans les jambes, accompagnées de micro-mouvements. Ces mouvements peuvent varier de subtils à prononcés et suscitent l’impression d’avoir les jambes immergées dans un four enflammé, même si elles sont froides au toucher. Un impérieux besoin de bouger s’ensuit, alimenté par un dysfonctionnement de la dopamine dans le cerveau, déréglant ainsi le sommeil et générant des nuits agitées.

Sommeil en équilibre précaire : Un rythme de vie énigmatique

L’histoire personnelle de Nicolas est marquée par un sommeil incroyablement limité. Avec en moyenne quatre heures de sommeil par nuit, il se retrouve à la recherche de remèdes pour pallier ce manque. Ce contexte a façonné son expertise et l’a incité à plonger dans les rouages du domaine médical. Sa quête d’acquisition de savoir s’est traduite par une autoformation intensive et des collaborations fructueuses avec des institutions médicales de renom.

Formation permanente : Plongée dans le monde médical

Nicolas partage son appétit constant pour l’apprentissage, une motivation qui l’a guidé vers des formations médicales à l’échelle internationale. Ses démarches l’ont conduit en Espagne et au Chili, où il a eu l’opportunité de se former auprès de l’Université de Santiago du Chili. Un moment marquant de son parcours s’est produit en 2021, lorsqu’il a bénéficié de l’expertise de Cristina Sanchez, biologiste moléculaire mondialement reconnue dans le domaine du cannabis médical.

Sources de connaissance incontournables

Nicolas met en lumière l’importance des plateformes en ligne pour accéder aux connaissances médicales. Mentionnant le site PubMed, une référence mondiale pour les publications médicales, il souligne la richesse de ressources pour les recherches les plus récentes et les découvertes en cours. De plus, il évoque le rôle crucial du CCIC, un consortium canadien en étroite collaboration avec l’Université McGill, qui compile et partage des études mondiales sur le cannabis, offrant un accès direct aux prérequis, aux études en cours et aux premières observations.

Exploration des racines médicinales : La découverte précoce

L’histoire de Nicolas est une mosaïque complexe, façonnée par des éléments comme l’hyperactivité sévère et le syndrome des jambes sans repos. Cette mosaïque a trouvé son lien naturel avec le cannabis à travers l’autoculture et l’automédication.

L’étincelle initiale : Une découverte familiale

Les débuts étaient inattendus. C’est sa sœur, plus âgée de 7 ans, qui l’a initié au cannabis. Pour canaliser son énergie débordante, elle l’a invité à fumer. Ce moment s’est avéré être une révélation pour Nicolas. Cependant, à cet âge précoce, il n’a pas encore réalisé le potentiel médicinal de cette plante.

Cannabis comme bouclier contre l’hyperactivité

Au fil des années, alors qu’il faisait face à des difficultés à l’école et ailleurs, Nicolas a reconnu les manifestations de son hyperactivité. Sous l’influence de la Ritaline, une amphétamine prescrite pour l’hyperactivité, il a expérimenté les effets de cette molécule. Cependant, la Ritaline n’était pas une solution viable en raison des effets secondaires qu’elle engendrait. À l’âge de 14 ans, Nicolas a pris une décision importante : il a commencé à fumer du cannabis pour apaiser ses sensations.

L’équilibre trouvé : Cannabis comme calme intérieur

Le choix du cannabis ne visait pas seulement à braver les interdits ou à rechercher l’euphorie. Nicolas a rapidement compris que le cannabis lui offrait un apaisement significatif. Il a reconnu l’effet focalisant de cette plante, une qualité qui l’aidait à trouver un état de calme intérieur. L’effet euphorisant, bien qu’apprécié, a été complété par une capacité de concentration retrouvée, permettant à Nicolas de canaliser son énergie turbulente et de retrouver une certaine stabilité. cannabis

Le chemin parcouru : L’évolution personnelle

Au fil du temps, le cannabis a évolué aux côtés de Nicolas. À 46 ans, il continue à l’explorer tout en constatant l’impact positif qu’il a eu sur son parcours. Comparant son passé avec son présent, Nicolas reflète sur l’intensité de son hyperactivité durant sa jeunesse et comment le cannabis a joué un rôle crucial dans son cheminement vers une meilleure maîtrise de lui-même.

Évolution de l’adolescence : Le cannabis comme chemin vers le mieux-être

L’adolescence a tracé une voie unique pour Nicolas, reliant le cannabis à son bien-être. Cette association, bien que complexe, est devenue une réalité palpable pour lui, le conduisant à repenser les tabous et les restrictions.

La découverte précoce et ambiguë

Aux débuts de son adolescence, Nicolas naviguait entre l’acceptation du cannabis comme remède personnel et la conscience du caractère interdit de son utilisation. Initialement, il fumait principalement le soir pour aider à améliorer son sommeil. Malgré les avantages qu’il ressentait, il a gardé ses habitudes discrètes, partageant cette expérience en secret avec ses amis.

Le processus d’acceptation intérieure

Nicolas décrit une période vers l’âge de 16 ans durant laquelle il a temporairement cessé de consommer du cannabis. Cette pause, bien qu’ardue, lui a permis de réfléchir à la relation complexe qu’il entretenait avec cette plante. Ses sentiments étaient partagés entre la reconnaissance des bienfaits qu’elle lui procurait et la pression exercée par les normes sociales et les tabous.

Un pseudonyme évocateur : Trainerbees

La transition vers le monde des abeilles s’est faite en parallèle avec son voyage personnel. Le surnom « Trainerbees » n’est pas simplement une appellation, mais plutôt une encapsulation de sa fascination pour ces créatures. Ce pseudonyme trouve sa source dans une passion ancrée dans son histoire familiale.

Le voyage de découverte avec les abeilles

Le lien avec les abeilles trouve sa genèse dans l’enfance de Nicolas, modelée par la présence d’un père axé sur la nature et la connaissance. Les souvenirs se tissent autour d’un amour précoce pour l’observation de la nature, des arbres aux insectes. Dès l’âge de 4 à 5 ans, les bases de cette affinité étaient déjà posées.

La vie des abeilles et les leçons de la nature

Les premières interactions avec les abeilles ont laissé des empreintes durables dans l’esprit de Nicolas. Son père a créé un environnement qui favorisait la compréhension et l’amour de la nature, ouvrant la voie à une connexion profonde avec les abeilles. Même les petits moments, comme son premier souvenir de vie avec un escargot, ont contribué à cette éducation naturelle.

La biodiversité et l’équilibre précieux

L’amour pour les insectes sociaux, tels que les fourmis, les abeilles et les guêpes, s’est épanoui en parallèle avec l’amour de la nature. Nicolas souligne l’importance vitale de ces pollinisateurs pour notre existence. Près de 70 % des produits alimentaires dans les supermarchés sont le fruit de leur travail acharné. La disparition de ces insectes aurait un impact catastrophique sur notre survie.

La magie des pollinisateurs

Nicolas explique comment les abeilles influencent la qualité des fruits que nous consommons. Leur interaction avec les fleurs, fondée sur des mécanismes électrostatiques subtils, produit des fruits de meilleure qualité. L’abeille, avec sa vision multicolore et sa compréhension des champs électrostatiques, est un maillon essentiel de cet équilibre.

Un duo insolite : Abeilles et cannabis

Aujourd’hui, Nicolas a fusionné deux mondes apparemment distincts : les abeilles et le cannabis. Cette symbiose inhabituelle a donné naissance à une aventure unique où ces créatures ailées jouent un rôle crucial.

Découvertes et expérimentations

Nicolas est un chercheur passionné, un explorateur de connaissances. Son credo, « chercher les causes avant de trouver des solutions », a été le moteur de son apprentissage incessant. Alors que l’apiculture et le cannabis occupaient une place spéciale dans son cœur, il a commencé à explorer les opportunités de les réunir.

Dompter les abeilles pour une mission précise

L’une des prouesses de Nicolas a été d’entraîner les abeilles à butiner une source spécifique de sucre. Son expertise dans l’apiculture lui a permis de mettre en place un système où 90 % des abeilles obéissent à ses instructions, butinant une seule plante. Cette réalisation incroyable témoigne de sa compréhension approfondie de ces créatures fascinantes. cannabis

Le cannabis et son intrigante relation avec les abeilles

Le cannabis, bien que non mellifère, n’a pas échappé à l’influence des abeilles. Nicolas a percé le mystère en explorant d’autres ressources que le miel que les abeilles produisent. En plus du nectar et du pollen, les abeilles créent également une substance appelée propolis. Nicolas a entraîné ses abeilles à récolter la résine du cannabis et à l’utiliser pour produire de la propolis dans leurs ruches.

La magie de la propolis

La propolis est une résine récoltée par les abeilles sur divers arbres et mélangée à leurs enzymes. Cette substance devient une arme naturelle pour les abeilles, dotée de propriétés antibactériennes et antifongiques. Nicolas a réussi à faire en sorte que les abeilles intègrent la résine du cannabis dans la propolis, ouvrant ainsi la voie à un miel unique.

Hyperactivité et mémoire : Un cercle vertueux

Nicolas reconnaît le défi que représente son hyperactivité. Cependant, il souligne que sa condition l’a aidé à rester actif et productif. Sa mémoire reste exceptionnelle malgré les perceptions courantes associées au cannabis. Cette mémoire lui permet de revenir sur ses expériences, créant ainsi un cycle de découverte et d’approfondissement constant.

Le miel authentique et ses vertus

L’intérêt des abeilles à visiter le cannabis est lié à une ressource particulière : le pollen produit par les fleurs mâles de la plante. Ce pollen trouve sa place précieuse dans la ruche, où il joue un rôle vital. Pour mieux comprendre les produits de l’apiculture, il est important de s’attarder sur le miel et ses bienfaits. Une étude récente a révélé une triste réalité : plus de 40 % des miels disponibles dans les supermarchés et les marchés sont falsifiés.

Le scandale du faux miel

La falsification du miel est un problème grave. En utilisant du glucose, du fructose, de l’eau et même des enzymes d’abeilles, les faussaires parviennent à créer une imitation de miel. Cependant, ce substitut n’a jamais été en contact avec une abeille et ne partage pas les qualités nutritionnelles et médicinales du vrai miel. Nicolas dénonce cette pratique, soulignant que le miel authentique est composé de glucose et de fructose, des sucres naturels bien différents du saccharose nuisible.

Le miel monofloral et ses vertus médicinales

Nicolas met en lumière les miels monofloraux, issus principalement d’une seule source florale. Un exemple éloquent est le miel de thym, reconnu pour ses propriétés curatives. Il est utilisé à l’hôpital de Bordeaux pour traiter les brûlures, notamment chez les grands brûlés. Le miel de thym, grâce à sa composition unique, favorise la cicatrisation et offre un remède naturel aux blessures.

La guérison par le miel et le CBD

L’histoire de guérison personnelle de Nicolas prend racine dans les propriétés curatives du miel et du CBD. Lorsque sa femme s’est brûlée gravement à la cuisse, ils ont choisi un traitement naturel. Leur recours au miel et au CBD a été remarquablement efficace. En utilisant ces ressources, la blessure a guéri en un temps surprenant. Nicolas partage cet exemple pour illustrer la puissance de la nature dans le processus de guérison.

Les propriétés uniques du miel au cannabis

Les propriétés du miel varient en fonction des sources florales, et le pollen d’abeille en est un exemple frappant. Les petites boules de pollen, de différentes couleurs selon les fleurs visitées par les abeilles, sont riches en vitamines et minéraux. L’interaction entre les plantes et les abeilles est fascinante : ce sont les plantes qui ont évolué pour utiliser les abeilles comme vecteurs de pollinisation, créant ainsi un partenariat symbiotique.

Le miel au cannabis : Un processus de découverte

Le chemin vers la création du miel au cannabis a été parsemé d’essais et d’erreurs. Nicolas raconte comment, après avoir réussi à entraîner les abeilles à butiner le cannabis, il a effectué des analyses approfondies. Au départ, des résines et des fragments végétaux se sont retrouvés dans la ruche, mais avec le temps et la sélection minutieuse d’abeilles propolisant abondamment, Nicolas a réussi à créer un miel unique.

Le mystère de l’infusion et de la décarboxylation

Nicolas a observé un phénomène étonnant : le nectar butiné sur le cannabis devenait blanc dès le début du processus de transformation. Cette coloration inhabituelle a éveillé sa curiosité, et il a constaté que le miel résultant contenait des cannabinoïdes, avec un taux de THC variant de 0,3 % à 1,5 %. La chaleur générée naturellement dans la ruche, à plus de 37 degrés pendant trois semaines, provoque la décarboxylation partielle des cannabinoïdes, préservant le goût de la plante fraîche tout en offrant ses effets bénéfiques. istockphoto 1404422519 612x612 1 - CBD Info CBD wiki | Tout ce que vous devez savoir sur le cannabidiol

L’essence du miel au cannabis

La popularité croissante du miel au cannabis a inspiré de nombreuses expérimentations, mais le processus unique de Nicolas préserve l’intégrité du miel et du cannabis. Comparé aux édibles classiques qui nécessitent une décarboxylation au four, le miel de Nicolas garde son goût authentique sans compromis. Cette fusion de la nature et de l’innovation incarne l’esprit de découverte et de respect pour les ressources naturelles.

Le processus de récolte et les défis techniques

Récolter le miel au cannabis est un processus complexe et délicat. Nicolas explique que bien qu’il arrive à extraire un peu de propolis au démarrage, il en extrait rarement pour le miel au cannabis. Il récolte le miel à une époque bien spécifique, généralement entre 2 et 4 kilos, avec une récolte exceptionnelle de 5 kilos une fois.

Cependant, ces récoltes nécessitent la destruction d’équivalents de 5 plantes, qui sont retirées de la culture pour être utilisées dans le processus. Le climat peut jouer un rôle crucial, et Nicolas peut parfois être contraint de changer de plantes en raison de maladies, de moisissures ou d’autres problèmes de culture. La dégradation des plantes peut être rapide en raison des bactéries et des champignons, ce qui nécessite parfois de remplacer les plantes en cours de récolte.

L’émergence du secret

Nicolas évoque le fait qu’il n’est plus le seul à créer du miel au cannabis, d’autres entreprises et individus ont également trouvé des méthodes similaires. Une entreprise israélienne, PhytoPharma, ainsi que d’autres en Amérique du Sud et au Canada, auraient découvert des méthodes pour combiner les propriétés du cannabis et du miel. PhytoPharma a mis en place une méthode industrielle avec des mangeoires à l’intérieur des ruches, tandis que d’autres semblent également avoir trouvé des moyens créatifs pour nourrir les abeilles avec des extraits de cannabis.

Nicolas reste cependant, semble-t-il, l’unique producteur qui combine directement les propriétés du cannabis et du miel en utilisant les plantes en culture. Les cadres nourrisseurs et les résines full spectrum sont également utilisés dans d’autres méthodes pour nourrir les abeilles avec les propriétés du cannabis. Chaque approche reflète une exploration innovante et complexe de la synergie entre les abeilles et le cannabis.

Analyse des effets sur le miel et les propriétés du cannabis

En ce qui concerne les tests sur le miel au cannabis, Nicolas mentionne que l’analyse chimique a révélé certains changements. Le taux de graisse du miel est légèrement plus élevé en raison des corps gras présents dans la résine du cannabis. Cependant, la différence reste minime, passant de 0,1 à 0,2 %. Les terpènes, qui sont responsables des arômes caractéristiques des plantes, ont subi des changements significatifs.

En particulier, l’ocimène, l’un des premiers terpènes à se former dans la ruche, est présent en quantité élevée dans le miel au cannabis. Les taux de terpènes varient en fonction de la variété de cannabis utilisée et des plantes butinées par les abeilles. Nicolas mentionne des combinaisons spécifiques de plantes qui ont abouti à des résultats intéressants. Par exemple, en combinant le cannabis avec du nectar de mûres, il a obtenu un miel au goût riche et plaisant. Lorsque les abeilles ont butiné sur le lierre, le goût de la plante était moins prononcé, bien que les terpènes soient encore détectables dans l’analyse.

Démystification et références

Nicolas a rencontré des défis au début, car les gens avaient du mal à croire que les abeilles pouvaient produire du miel au cannabis directement. Il explique que les abeilles ne peuvent pas produire directement du miel à partir de plantes non-mellifères comme le cannabis. Cela nécessite un processus particulier pour combiner les propriétés des plantes et du miel.

Il mentionne que des entreprises comme PhytoPharma ont également exploré la combinaison du cannabis et du miel, mais à une échelle industrielle. Ces entreprises utilisent des méthodes alternatives, telles que l’ajout d’isolat de CBD hydrolysé dans l’eau pour nourrir les abeilles. Cependant, Nicolas n’a pas étudié en détail ces méthodes. L’ensemble du processus représente une fusion innovante entre l’apiculture et le cannabis, où les abeilles agissent comme des agents transformateurs pour incorporer les propriétés du cannabis dans le miel.

Exploitation du venin d’abeille et apithérapie

Nicolas explique qu’il a également exploré l’apithérapie en utilisant le venin d’abeille à des fins médicales. Le venin d’abeille possède plusieurs propriétés bénéfiques pour la santé humaine, notamment son potentiel antiarthrosique et son rôle de régulateur cardiaque. L’apithérapie implique l’utilisation des ressources de l’abeille à des fins thérapeutiques pour l’homme. Il mentionne que le venin d’abeille est utilisé dans des centres d’apithérapie où des professionnels provoquent délibérément des piqûres d’abeilles pour traiter des problèmes tels que l’arthrose.

Les piqûres sont administrées par des professionnels à l’aide de grilles spéciales pour contrôler l’exposition au venin. Lorsque l’abeille pique, son dard reste accroché à la peau en raison de sa structure en forme d’hameçon. Cette caractéristique a une fonction inconnue, bien que Nicolas n’ait pas exploré davantage cette question. Il souligne que les abeilles sont conscientes que leur piqûre entraînera leur mort, et elles piquent généralement en dernier recours.

Caractéristiques des abeilles africanisées

En ce qui concerne les abeilles africanisées, qui sont un croisement de différentes souches d’abeilles, Nicolas explique qu’elles ont un comportement de gardiennes beaucoup plus tôt dans leur vie, ce qui les rend plus agressives et susceptibles d’attaquer. Cela diffère des abeilles normales, où les gardiennes sont généralement des abeilles plus âgées. Cependant, même dans les souches plus agressives qu’il élève, il note que leur comportement est loin de celui des abeilles africanisées, qui peuvent mobiliser plus de 50 % de la colonie pour attaquer en cas de menace.

Les avantages du miel de cannabis : Une approche médicinale

Le lien entre les abeilles, le miel et le cannabis ouvre la voie à une perspective médicinale intrigante. Nicolas partage son expérience en lien avec Kalapa Clinic, une clinique à Barcelone axée sur le CBD. Il souligne que son miel de cannabis offre un produit exceptionnel aux avantages multiples. Cependant, il insiste sur la nécessité de respecter l’intégrité de l’abeille et de ne pas compromettre sa santé pour des gains égoïstes. istockphoto 1414933545 612x612 1 - CBD Info CBD wiki | Tout ce que vous devez savoir sur le cannabidiol

Partage et altruisme

Nicolas adopte une approche altruiste en partageant ses pots de miel en conférences plutôt que de les commercialiser. Son respect envers les abeilles et le produit qu’elles génèrent guide cette décision. Il évite de divulguer certains processus pour protéger les colonies d’abeilles, évitant ainsi les risques que des individus inexpérimentés nuisent à ces précieux insectes.

Les limites de la production de miel de cannabis

Nicolas aborde également les défis de produire du miel de cannabis. Il explique que bien que les abeilles puissent visiter les fleurs mâles de la plante, la production de ce miel est limitée en raison de divers facteurs, notamment la teneur en THC et le faible rendement. Il mentionne que pour obtenir des effets médicaux significatifs, il est plus réaliste pour les personnes de créer leurs propres infusions de miel en y ajoutant davantage de cannabinoïdes.

Perspectives médicales

Bien que les essais médicaux avec le miel de cannabis aient été limités, Nicolas souligne que son potentiel ne doit pas être négligé. Les abeilles ont créé un produit unique, et son impact médical pourrait se développer davantage à mesure que la recherche se poursuit. Cependant, il insiste sur l’importance de traiter les abeilles et leur environnement avec respect et responsabilité, mettant en avant l’éthique et la protection de ces créatures précieuses.

Créer du miel infusé au cannabis : Méthodes et approches

Nicolas explique comment créer du miel infusé au cannabis. Il partage deux méthodes : l’une basique avec une huile d’olive décarboxylée, et l’autre plus naturelle pour conserver le goût du miel tout en infusant les cannabinoïdes.

Méthode basique avec huile décarboxylée

Dans cette méthode, les cannabinoïdes sont d’abord extraits en utilisant une huile telle que l’huile d’olive. Cette huile est mélangée avec des cannabinoïdes (probablement extraits de la plante de cannabis) et est décarboxylée au four pour activer les effets du cannabis. Cependant, cela peut laisser un arrière-goût désagréable d’huile décarboxylée dans le miel.

Méthode naturelle et respectueuse du goût

Nicolas préfère une approche plus naturelle. Il explique qu’il est possible de laisser une tête de Weed dans un pot de miel liquide pendant environ six mois. Pendant ce temps, le miel absorbera les saveurs de la plante, créant un miel au goût unique. Bien que les cannabinoïdes ne soient pas naturellement solubles dans le miel, les 0,1 % de corps gras présents dans le miel peuvent lier certains cannabinoïdes, bien qu’ils restent généralement sous forme acide. Ces versions acides ne produisent pas l’effet euphorisant typique du cannabis, mais des recherches montrent qu’elles pourraient avoir des effets médicinaux bénéfiques.

Choisir entre goût et effets médicaux

La méthode naturelle offre un miel au goût authentique de cannabis, mais les cannabinoïdes présents restent principalement sous forme acide. Pour ceux qui recherchent spécifiquement les effets médicaux des cannabinoïdes, la méthode avec huile décarboxylée peut être préférable, même si elle implique un goût moins agréable.

Utilisation médicale du cannabis : Découverte et variabilité des effets

Dans le contexte médical, Nicolas relate l’histoire d’un ami atteint de syringomyélie, une maladie dégénérative. Ce dernier avait remarqué que la consommation de cannabis parfois apaisait ses symptômes, sans vraiment comprendre pourquoi. En explorant cette observation, ils ont mis en évidence que le THC acide (THCa) présent dans la résine fraîche de cannabis, majoritairement non décarboxylé, n’engendre pas d’effet euphorisant.

De ce fait, certaines personnes peuvent ne pas ressentir d’effets en consommant des têtes de cannabis non transformées. Pour aider son ami et d’autres patients, Nicolas a entamé un processus de croisement de variétés.

Variabilité des effets et interactions complexes

Nicolas partage des exemples de l’impact positif du cannabis sur diverses conditions médicales, telles que la syringomyélie, le Crohn, les douleurs neuropathiques, les cancers, les leucémies et le syndrome de Dravet. Cependant, il insiste sur le fait que le cannabis n’est pas une solution universelle et que les réactions peuvent varier considérablement entre individus.

Les cannabinoïdes interagissent de manière complexe avec les enzymes du corps et d’autres facteurs, ce qui explique la diversité des réponses observées. Nicolas souligne également que certaines personnes peuvent transformer les cannabinoïdes ingérés, ce qui peut influencer les effets ressentis.

Héritage historique du cannabis et redécouverte

Le cannabis a une histoire millénaire, ayant été utilisé pour diverses applications, dont la médecine. Nicolas évoque le Musée du Chanvre à Barcelone, où sont présentés d’anciens médicaments à base de cannabis datant du XXe siècle. Il met en lumière le rôle vital du cannabis dans l’industrie maritime, où il servait à fabriquer des cordages en chanvre pour la marine marchande.

Aujourd’hui, la redécouverte du potentiel des cannabinoïdes pour la médecine et d’autres domaines est en cours. Nicolas rappelle que le cannabis a toujours fait partie de notre histoire et qu’il regagne progressivement sa place dans la médecine moderne, dans le respect des ressources naturelles.

Redécouvrir l’histoire du chanvre et ses usages multiples

L’histoire riche du chanvre remonte à plus de 12 000 ans, à l’ère néolithique asiatique. L’homme a commencé à domestiquer cette plante qui deviendra essentielle pour diverses applications à travers les âges. Partant d’Asie, les cavaliers mongols ont contribué à diffuser le chanvre à travers le monde, initiant son utilisation diversifiée. L’utilisation du chanvre ne s’est pas limitée à la culture du cannabis.

Dès le début, les fibres de chanvre étaient employées pour créer du cordage, des toitures en chaume et des matériaux de construction. Actuellement, le béton de chanvre est utilisé pour des projets de construction durables, comme une salle municipale en France entièrement construite à partir de béton de chanvre. cannabis

Cannabis à travers les âges : L’héritage philosophique

L’histoire du cannabis est imprégnée de moments significatifs. Pendant les campagnes napoléoniennes, Napoléon interdit l’usage du haschich dans ses troupes après que les soldats eurent rapporté cette plante lors de leurs campagnes en Italie. En France, le « Club des Hachichins » réunit des philosophes et écrivains tels que Victor Hugo, Flaubert et Rabelais, qui explorent les effets du cannabis sous forme de boissons épicées. Ce club témoigne de l’attrait ancestral de l’homme pour les voyages de l’esprit.

L’évolution de l’usage et les dangers des molécules synthétiques

Le chanvre suscite également des débats contemporains, en particulier en ce qui concerne le cannabis industriel. Des flous juridiques ont permis la prolifération de produits contenant des molécules synthétiques, telles que le HHC, qui a été récemment interdit. Ces molécules synthétiques, créées chimiquement, peuvent être dangereuses et leur consommation peut entraîner des risques pour la santé.

Rétablir l’équilibre : Comparaison des risques

Nicolas met en évidence le contraste entre les produits synthétiques et le cannabis traditionnel. Alors que les produits synthétiques manquent de recul et présentent des risques inconnus, le cannabis naturel dispose de millénaires d’histoire et d’utilisation. Les comparaisons avec des substances légales, comme l’alcool et le tabac, renforcent l’idée que le cannabis, avec son faible bilan en termes de mortalité directe, mérite une place légitime dans la société moderne.

Perspectives d’avancée mondiale et légalisation

Malgré les défis persistants, Nicolas souligne les avancées et les changements en cours dans le paysage du cannabis. Par exemple, la première année de légalisation au Maroc témoigne d’un mouvement mondial vers la reconnaissance et l’acceptation croissante du cannabis. Le réexamen de l’histoire du chanvre révèle un patrimoine précieux qui mérite d’être réintégré dans la médecine moderne et la société d’aujourd’hui.

Débat et réflexion sur les interdictions et la légalisation

Le débat autour du cannabis et de ses produits dérivés prend de l’ampleur, et des voix diverses s’élèvent pour discuter des interdictions et des régulations. Mathieu Croizet, un avocat, a partagé son point de vue sur l’interdiction du HHC sur Parlons Canna, regrettant l’absence d’une procédure plus transparente lors de cette décision.

C’est à ce moment que la réflexion s’ouvre sur l’attitude de l’État vis-à-vis des jeunes et des produits qu’ils consomment. Nicolas souligne que l’État semble préférer la consommation de produits sans recul plutôt que de réguler et légaliser le marché du cannabis, qui pourrait générer des milliards de revenus. Avec plus de 1 % du PIB lié à cette industrie, cette approche pourrait ouvrir de nouvelles perspectives économiques.

Démystifier les mythes : Cannabis et schizophrénie

Nicolas aborde ensuite le sujet de la schizophrénie, souvent évoqué en relation avec la consommation de cannabis. Il réfute l’idée que le cannabis cause directement la schizophrénie, clarifiant qu’il peut révéler une schizophrénie latente chez certaines personnes, mais ne la crée pas. Malgré ces clarifications, des idées fausses persistent, comme celles qui lient directement le cannabis à la schizophrénie.

Réexamen historique : De la prohibition à l’interdiction

Le récit se déplace vers l’histoire de la prohibition du cannabis, qui trouve ses origines aux États-Unis. L’interdiction du cannabis a commencé avec le Marijuana Tax Act, un moyen de protéger l’industrie du papier bois en limitant la production de chanvre. Cette prohibition s’est poursuivie avec l’influence d’Asinger, qui a réussi à pousser la France à interdire le cannabis en 1970, même si cette décision a été facilitée par le fait qu’elle a été prise le 31 décembre, un moment où très peu de personnes étaient présentes à l’Assemblée.

Les études controversées : Un regard critique

Nicolas expose également l’influence de certaines études controversées, telles que celle menée par Gabriel Naha en France. Cette étude, qui impliquait l’asphyxie de singes, visait à montrer que le cannabis détruisait des neurones. Nicolas démystifie cette affirmation en expliquant que c’est la privation d’oxygène qui a causé cette destruction, et non le THC en lui-même. Bien que des contre-études aient été menées, les idées erronées et les mythes perdurent dans certaines sphères.

Évolution du discours et réduction des risques

Le défi de briser les mythes entourant le cannabis a longtemps été complexe, car il était souvent réprimandé d’aborder ce sujet. Les fausses croyances étaient profondément enracinées, et remettre en question ces idées était risqué. Cela reflète l’époque où même parler du cannabis était considéré comme délicat et potentiellement répréhensible.

L’approche de réduction des risques

Nicolas partage une anecdote de son expérience lorsqu’il tenait des stands d’apiculture lors d’événements comme des raves. À l’époque, il s’engageait dans une démarche de réduction des risques en utilisant le miel. Il souligne que la France préférait maintenir un manque d’information plutôt que d’offrir une information précise pour permettre aux gens d’adopter des comportements plus sûrs. Il évoque la régulation de l’alcool comme exemple, où l’interdiction n’a pas fonctionné. Il constate que la prohibition des drogues, y compris du cannabis, montre également son inefficacité.

L’appel à la régulation et à l’information

Nicolas souligne que l’expérience humaine indique que la prohibition ne fonctionne pas efficacement. À la place, la régulation et l’information permettent aux individus d’avoir une réduction des risques significative, notamment en matière de drogues. Il reconnaît la nécessité d’une réduction des risques liés à la consommation de cannabis, en particulier pour les jeunes et les personnes dont le cerveau est en développement. Il met en garde contre la combustion inhérente à la consommation de cannabis, qui peut présenter des risques pour la santé.

Réflexion sur la légalisation du cannabis

Nicolas propose un exercice de réflexion sur la légalisation potentielle du cannabis en France. Il exprime l’idée que la légalisation ne signifie pas une approche sans limites, mais plutôt un cadre régulé. Il aborde des points clés qui pourraient être envisagés dans un tel scénario.

Contraintes de la légalisation

Il souligne l’importance d’établir des contraintes pour garantir une légalisation responsable. À l’instar de l’alcool, il préconise un âge minimum de 18 ans pour l’accès légal au cannabis récréatif. Il suggère également la mise en place de licences de production pour assurer un contrôle et une supervision adéquats.

Suivi des cultures et analyses

Nicolas insiste sur la nécessité d’établir un système de suivi des cultures, semblable à celui appliqué à l’industrie du champagne. Il propose un processus d’analyses rigoureux à chaque étape de la production pour garantir la qualité et la sécurité du produit final.

Régulation des produits concentrés

En ce qui concerne les produits concentrés, il compare leur utilisation à celle de l’alcool fort. Il note que, comme pour l’alcool, il est important d’informer les consommateurs et de réguler l’accès à ces produits, compte tenu de leur puissance.

Le rôle de la légalisation dans la réduction des risques

Nicolas exprime l’opinion que la légalisation permettrait de mettre en place des mesures de réduction des risques efficaces. Il mentionne que dans les années passées, il existait des initiatives de réduction des risques, mais qu’elles ont été supprimées. Il souligne l’importance de l’information et de la sensibilisation pour éviter la désinformation et les dangers associés à une mauvaise compréhension des produits.

Le cas du CBD

Enfin, Nicolas discute du CBD (cannabidiol) et de ses effets régulateurs sur l’angoisse et le stress. Il explique que le CBD agit en équilibrant ces états émotionnels, mais uniquement chez les individus qui en souffrent. Il souligne que le CBD n’a pas d’effet sur les personnes qui n’ont pas d’angoisse ou de stress. Il met en évidence le besoin d’information précise et de compréhension des effets spécifiques des cannabinoïdes.

Variétés de cannabis et utilisation médicale

Dans cette partie, Nicolas discute des différentes variétés de cannabis et de leurs utilisations médicales potentielles. Il explore le concept d’effet d’entourage, expliquant comment il peut être essentiel pour certaines affections, mais moins pertinent pour d’autres.

Choix de la variété pour réduire l’anxiété

En réponse à une question sur l’utilisation du cannabis pour réduire l’angoisse, Nicolas explique qu’il est préférable pour une personne angoissée de vaporiser de l’isolat de CBD avec des terpènes spécifiques, comme ceux qui ont des odeurs citronnées. Il évoque l’importance des terpènes dans l’ouverture des récepteurs dans le corps pour maximiser les effets bénéfiques du CBD.

Effet d’entourage

Nicolas revient sur l’importance de l’effet d’entourage dans le contexte médical. Il mentionne que certaines variétés de cannabis sont spécifiquement conçues pour cibler des problèmes médicaux spécifiques en combinant différents cannabinoïdes et terpènes. Il donne l’exemple du Canada et de l’Uruguay, qui ont adopté des approches différentes dans la recherche de variétés adaptées à des conditions médicales particulières.

Distinction entre usage récréatif et médical

Nicolas souligne que, bien que la France continue à distinguer le cannabis récréatif et médical, cette distinction est en train de changer à mesure que les avantages du CBD sont mieux compris. Il explique que la plupart des cannabinoïdes proviennent de la même plante et que certaines personnes peuvent même convertir le CBD en THC dans leur estomac.

Évolution de la répression et de la perception

Nicolas exprime son expérience personnelle de l’évolution de la perception et de la répression du cannabis au fil du temps. Il mentionne qu’à une époque, il pouvait participer à des événements sans être inquiété pour sa tenue liée au cannabis, contrairement à la situation actuelle en France où les contrôles routiers peuvent entraîner la perte du permis pour ceux qui consomment légalement du CBD.

Conduite et consommation de cannabis

Dans cette section, Nicolas discute des effets de la consommation de cannabis sur la conduite et aborde la question délicate de la répression liée à la conduite sous l’influence du cannabis. cannabis

Évaluation des taux et risques

Nicolas mentionne la difficulté d’évaluer les taux de cannabis dans le sang pour déterminer l’aptitude à conduire. Il évoque la possibilité de mettre en place des taux de consommation acceptables, mais reconnaît les défis liés à l’accoutumance. Il compare également la consommation régulière de cannabis à celle d’alcool en termes d’effets sur la capacité à conduire.

Impact sur la vie quotidienne

Nicolas souligne le problème crucial du permis de conduire et comment cela peut affecter la vie quotidienne de nombreuses personnes. Il mentionne que même les personnes qui consomment légalement du CBD peuvent se retrouver avec des problèmes de permis, ce qui peut être particulièrement préjudiciable pour ceux qui dépendent de la conduite pour aller travailler.

Études sur la conduite sous l’influence du cannabis

Nicolas évoque des études qui ont été menées sur la conduite sous l’influence du cannabis. Ces études comparent les comportements de conducteurs non consommateurs, occasionnels et réguliers, en utilisant différentes formes de cannabis (fumée et comestibles). Il souligne que ces études aboutissent souvent aux mêmes conclusions : une personne qui consomme régulièrement du cannabis développe une tolérance aux effets euphorisants et invalidants.

Effet d’arrêt de la consommation

Nicolas explique que les effets ressentis lors des premières expériences de consommation de cannabis, tels que la sensation d’être « éclaté » ou « défoncé », tendent à diminuer chez les consommateurs réguliers. Il ajoute que si une personne veut retrouver ces effets, elle doit arrêter de consommer pendant une période pour permettre aux récepteurs du corps de se réguler.

Stockage des cannabinoïdes dans le corps

Nicolas explique que les cannabinoïdes sont stockés dans les graisses du corps et sont libérés lorsque ces graisses sont utilisées pour répondre aux besoins énergétiques, comme en situation de stress. Il cite une étude qui a démontré que les graisses libèrent du THC en réponse au stress, ce qui peut entraîner une montée de THC dans le corps.

Le café au CBD : Un mélange inattendu

Dans cette partie, Nicolas discute du concept de café au CBD, une idée qui l’a initialement laissé sceptique, mais qui a finalement conduit à une découverte intéressante et innovante.

Réflexion initiale

Au début, Nicolas était perplexe quant à l’idée du café au CBD et se demandait quel pourrait être l’intérêt d’une telle combinaison. Il s’est même demandé si c’était simplement un moyen de capitaliser sur le marketing en ajoutant un produit de plus au marché.

Révélation sur le chanvre et le CBD

Nicolas a partagé son expérience avec les cafés au chanvre qu’il avait essayés. Il a découvert qu’il était crucial d’ajouter un corps gras, comme du lait ou du beurre, pour permettre aux cannabinoïdes du chanvre de se dissoudre dans l’eau. Il a souligné que cette information devrait être communiquée aux consommateurs, car beaucoup de produits ne mentionnent pas cette nécessité.

Collaboration avec un producteur de café en Colombie

Nicolas a raconté comment il a rencontré un producteur de café en Colombie, qui est à moitié français et à moitié colombien. Ils ont commencé à réfléchir à la création d’un café qui réveillerait sans les effets nerveux et stressants que la caféine peut causer. Ils ont conçu un café au CBD qui combine un isolat de CBD pur avec des terpènes de limonène pour une expérience de café équilibrée.

Objectif de l’équilibre

L’objectif était de créer un café qui puisse réveiller les gens tout en améliorant la concentration, sans les effets stressants typiques du café. Ils ont réussi à atteindre cet équilibre en utilisant du CBD pur et des terpènes spécifiques qui ouvrent les récepteurs pour permettre au CBD d’agir.

Focus et résultats

La personne qui a testé ce café a rapporté un sentiment de focus et d’alerte sans le côté stressant habituellement associé à la caféine. Nicolas a partagé que le terme « focus » était la meilleure définition pour cette sensation, car le café les a aidés à être concentrés et alertes sans l’agitation.

Interaction avec les réseaux sociaux et conférences

Bien qu’il soit sollicité par de nombreuses questions sur les réseaux sociaux, Nicolas ne peut pas répondre à toutes dans la journée, étant donné la quantité élevée de demandes. Il tente tout de même de répondre autant que possible, en particulier aux questions simples. Cependant, il mentionne qu’il reçoit régulièrement la même question : « Est-ce que tu vends ton miel de cannabis ? » Sa réponse à cette question est constante : il ne peut pas le vendre en raison de la faible production et des restrictions légales, car il dépasse souvent la limite légale de 0,3 % de THC.

Réponses aux questions et renseignements

Nicolas répond principalement aux questions concernant les problèmes médicaux ou tout autre sujet dans le domaine où il possède des connaissances. S’il ne connaît pas la réponse à une question, il l’admet. Cependant, s’il peut apporter des réponses éclairées, il le fait volontiers.

Conférences sur l’apiculture, le cannabis et d’autres sujets

Nicolas donne des conférences sur divers sujets, notamment l’apiculture et le cannabis. Il évoque également des conférences sur le sol et le Redox, qui traitent de nouvelles méthodes de culture et de régulation de l’acidité du sol. Ces sujets suscitent beaucoup d’intérêt et qu’il a hâte d’en discuter davantage lors de prochaines conversations.

Le mot de la fin

« Les gens qui n’aiment pas le cannabis ne vont pas aimer l’avenir. » 

 

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