Ça plane pour les psychédéliques en Californie : Le projet de loi de légalisation est approuvé en commission sénatoriale
L'ouverture aux psychédéliques avance en Californie : une commission sénatoriale approuve un projet de loi de légalisation

En Californie, la dépénalisation de l’usage personnel de psychédéliques progresse. Après l’adoption de cette mesure dans certaines villes de l’État, une commission sénatoriale a approuvé un projet de loi visant à légaliser la possession de certains psychédéliques et à faciliter leur usage.
Le projet de loi du sénateur démocrate Scott Wiener, qui avait été rejeté lors de la dernière session, a été redéposé en décembre et a été approuvé par la commission sénatoriale de la sécurité publique à la suite d’un vote de 3 voix contre 1, mardi dernier. Ce projet de loi sera ensuite soumis à la commission des finances.
La mesure proposée par le projet de loi légaliserait « la possession, la préparation, l’obtention, le transfert, comme spécifié, ou le transport » de quantités spécifiques de psilocybine, de psilocine, de DMT, d’ibogaïne et de mescaline pour un usage personnel ou facilité. Il est important de noter que les psychédéliques « synthétiques » comme le LSD et la MDMA ne seraient pas légalisés.
Cette approbation de la commission sénatoriale marque un pas en avant significatif pour les partisans de la légalisation des psychédéliques. Cependant, il reste encore du chemin à parcourir avant que cette mesure ne soit adoptée dans l’État de Californie. La légalisation des psychédéliques suscite de nombreux débats et controverses, mais les partisans de cette mesure soutiennent que les psychédéliques peuvent être utilisés de manière thérapeutique et bénéfique pour la santé mentale.
La Californie avance dans l’ouverture aux psychédéliques
La Californie continue de se positionner à la pointe de la législation sur les psychédéliques aux États-Unis. Une commission sénatoriale a approuvé un projet de loi qui prévoit également des limites de quantité pour la possession de chaque substance, afin d’encadrer leur usage personnel. Le peyotl est toutefois exclu de la liste des substances légalisées, en raison des risques de surexploitation de ce cactus vulnérable utilisé à des fins cérémonielles par certains peuples autochtones de Californie.
Le projet de loi comprend également des dispositions pour les « conseils de groupe et la guérison communautaire » impliquant les substances enthéogènes. Il abrogerait également la loi de l’État interdisant la culture de spores ou de mycélium capables de produire des champignons ou d’autres matériaux contenant de la psilocybine ou de la psilocine.
Des drogues non addictives pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de dépendance
Lors d’une audition mardi, le sénateur Wiener a souligné que certaines drogues ne créent pas de dépendance et ont un potentiel significatif pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de dépendance. Selon lui, ces substances pourraient aider ces personnes à naviguer et à devenir en bonne santé.
Le sénateur a également noté que certaines villes de Californie et d’ailleurs ont déjà adopté des résolutions visant à classer l’application de ces lois pénales particulières comme la priorité la plus basse en matière d’application de la loi. Cela représente une étape importante pour la Californie afin de s’assurer que les personnes ayant besoin de ces substances puissent y accéder sans crainte de représailles légales.
En résumé, il existe des drogues non addictives qui pourraient être utiles pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et de dépendance. Il est important que la législation reconnaisse cela et permette aux personnes d’y avoir accès sans crainte de poursuites judiciaires.